Steph et paulo sur un plateau distribué par Gonella production(10 minutes) Comédie sur la vie d'une équipe de bras cassés (comme son nom l'indique) travaillant sur un plateau télé.
Emilie est à peine plus jeune, on la sent plus négative mais c’est
visiblement aussi une femme passionnée qui s’enflamme pour un
rien.
Jane est de très bonne humeur, elle est sûre que l’amour
l’attend au détour du chemin. Elle a même un rituel pour attirer
la chance. Bernard, le barman, fidèle employé de Jane et Emilie,
se prête à son jeu de bonne grâce. Par contre, il refuse de leur
montrer le carnet qu’il a trouvé la veille.
Terry, professeur de danse de son état, arrive alors. Elle a
une trentaine d’année, n’a pas peur des tenues provocantes que sa
plastique lui permet de porter. Elle a à peine le temps de se
joindre à la conversation qu’un jeune homme, Charlie, vient
l’inviter à danser. Terry refuse avant même que l’invitation soit
formulée. Seulement voilà, Charlie n’a d’yeux que pour Jane et
c’est elle qu’il emmène sur la piste.
On reste avec Terry et Emilie, jalouses et amères, qui
regardent Jane danser en faisant des commentaires acides sur le
succès de Jane. Après tout, si Jane peut faire siffler un homme
comme Lauren Bacall dans “le Port de l’angoisse”, pourquoi pas
elles?
Un peu plus loin, assis autour d’une table du dancing, deux
hommes qui ont visiblement fait des efforts de tenue pour aller au
dancing, sont en pleine discussion. Boss, la tempe grisonnante,
fait figure de gourou de la drague auprès des célibataires
fréquentant l’établissement. Il est habillé de façon classique,
mais le costume est un peu usé... Son plus fidèle disciple, Mr
Pschitt, se gargarise au menthol toutes les cinq minutes. On le
sent maladroit, mal à l’aise et ses goûts vestimentaires sont
douteux. Sa chemise disco est un peu trop brillante et la boucle
de son ceinturon ferait palir un cowboy texan.
La conversation tourne autour d’une femme croisée la veille au
dancing. Boss est très dur, il explique sans détour qu’elle n’est
qu’une greluche de bas étage et Mr Pschitt, visiblement fasciné
par Boss, note tout dans son carnet.
On retourne au bar et on retrouve notre trio de femmes en
pleine partie de rigolade. Elles sont en train de se moquer de
l’allure des hommes qui sont venus au dancing ce soir. Il faut
dire qu’il y a là toute une brochette de personnages dont on
comprend la détresse au premier coup d’oeil.
Un peu plus tard, Boss va voir Bernard au bar. Une transaction
est en cours ; il s’agit du carnet de Boss que Bernard a trouvé la
veille sur une table. Ce carnet est de la plus haute importance
puisqu’il contient toutes les notes que Boss prend sur les femmes
qu’il rencontre au dancing, et le moins qu’on puisse dire c’est
que ces notes sont rarement flatteuses.
Bernard joue les employés modèles : a-t’il réellement le droit
de rendre ce carnet sans en parler à ses patronnes? Surtout
qu’elles seraient ravies de prendre connaissance du contenu de ce
carnet dont elles ont déjà entendu parler sans jamais pouvoir
mettre la main dessus.
Boss finit par lâcher cent euros pour récupérer son bien. Il
jette un rapide coup d’oeil pour voir si rien ne manque et se rend
alors compte qu’il ne s’agit pas de son carnet. Ce sont des
billets d’humeur acides rédigés par une certaine Cléo. Il reprend
son argent avant que Bernard n’ait eu le temps de dire ouf et part
rejoindre son gang.
Mr Pshitt et Charlie sont en train de trinquer. Boss, qui vient
de s’asseoir, cherche à savoir ce qu’ils fêtent. Charlie raconte
alors qu’il a enfin rencontré une femme merveilleuse, pas une de
ces pimbêches à la tête creuse qu’il voit habituellement. Boss lui
donne entièrement raison, il en a aussi marre des conversations
triviales de ces femmes. Mais qui est donc cet oiseau rare?
Lorsque Charlie leur annonce qu’il s’agit de Jane, ils sont
estomaqués : elle est beaucoup plus vieille que lui! Charlie
essaie alors de défendre son point de vue mais ses deux collègues
sont sans pitié!
Plus tard dans la soirée on retrouve Jane et Charlie. Ils
partagent un moment intime, malgré la présence pesante d’Emilie
derrière le bar. Jane partage son rituel secret avec Charlie, au
grand dam d’Emilie. Charlie la regarde, à la fois amusé et médusé.
Le portable de Charlie vient interrompre la magie de l’instant.
Apparemment le videur empêche Cléo, sa copine, d’entrer au
dancing... Jane, fine mouche, attrape le téléphone et lui règle
définitivement son compte en lui annonçant que Charlie est occupé
et qu’il est avec sa nouvelle copine ; puis elle lui raccroche au
nez!